Overblog
Edit post Follow this blog Administration + Create my blog

Ian Gillan

Ian Gillan

Le blog de Ian Gillan, qui a pour vocation de regrouper toute sa carrière solo, tout ce que le chanteur de DEEP PURPLE a enregistré à l'extérieur de son groupe : Gillan, Black Sabbath, Episode Six, Ian Gillan Band, Gillan/Glover...


GILLAN - Live Wembley 17th December 1982

Posted on October 13 2013, 11:49am

Categories: #Gillan (1979-1982), #Janick Gers, #Bernie Tormé et John McCoy, #Mick Underwood, #Colin Towns

Le dernier concert historique du groupe GILLAN, avec Janick Gers (guitare) - John McCoy (basse) - Mick Underwood (batterie) - Colin Towns (claviers) - Ian Gillan (chant)

Le dernier concert historique du groupe GILLAN, avec Janick Gers (guitare) - John McCoy (basse) - Mick Underwood (batterie) - Colin Towns (claviers) - Ian Gillan (chant)

Sorti sous le label de John McCoy, ce live présente le dernier concert historique du groupe Gillan. Plusieurs live ont été édités chez Angel Air, sans l’autorisation de Ian Gillan. Les concerts de Gillan étant fabuleux, il aurait été dommage de ne pas pouvoir profiter des témoignages live de cette époque. La présentation du livret est soignée, avec un livret peu avare en explications sur les derniers mois d’activité de Gillan, avec tout un tas d’anecdotes relatées par John McCoy et Mick Underwood. L’occasion de rappeler que le split forcé de Gillan n’a pas été très loyal vis-à-vis de ses musiciens.

Pour résumer, Ian Gillan est contraint d’annuler la fin de la tournée Magic à cause de ses problèmes de cordes vocales. Donc pendant neuf mois, les autres musiciens sont priés de patienter, le temps que Ian Gillan récupère. Pour un groupe habitué à des tournées intensives et à sortir un album par an, devoir attendre neuf mois apparaît comme une éternité. A ce moment-là, le groupe n’a toujours pas splitté officiellement. Et même si une reformation de Deep Purple apparaît inévitable depuis plusieurs années, le succès des carrières respectives de chacun (Ritchie Blackmore et Roger Glover avec Rainbow, Jon Lord et Ian Paice avec Whitesnake) ne fait que la retarder. Les musiciens ne se doutent pas que ce concert à Wembley sera leur dernier avec Ian Gillan. Et lorsqu’ils apprendront quelques mois plus tard à travers la presse que Ian Gillan a rejoint Black Sabbath, sans jamais avoir été contacté directement, ils l’auront mauvaise, c’est le moins qu’on puisse dire. Ils essayeront même de continuer le groupe... sans Ian Gillan, mais ils ne trouveront jamais de remplaçant à la hauteur.

Pour le concert en lui-même, Ian Gillan est en petite forme et on sent qu’il a un peu de mal par moments. Mais sa prestation est tout à fait convenable, faut relativiser, si il pouvait être « fatigué » comme ça à chaque concert actuellement, je ne dirais pas non. La set-list est excellente, originale et loin de tomber dans la facilité du « greatest hits ». Beaucoup de titres speed joués (What’s the matter, Hadely bop bop, Bite the bullet, New Orleans), l’occasion de rappeler une fois de plus que Gillan savait y faire en matière de heavy. Magic ayant été critiqué à sa sortie à cause d’un son plus commercial, peu de titres seront joués, pour la simple et bonne raison qu’il était difficile de reproduire en live tous les artifices studio. Gillan préfère ne pas prendre trop de risques en jouant les titres les plus heavy de l’album : What’s the matter et Bluesy blue sea, dans des versions monstrueuses.

Deux reprises de Deep Purple (Black night et Smoke on the water), ça bourrine à mort, ça cogne fort et Janick Gers a un jeu toujours aussi « propre ». Pour calmer le jeu (enfin, façon de parler) la ballade devenue incontournable Mutually Assured Destruction et le clin d’œil au rock progressif de Born to kill. Bizarrement, le rendu live de Born to kill est un peu décevant, seule la partie rapide devient démente en live alors que c’est l’unique passage faible sur la version studio. Chaque musicien y va de son petit solo en guise d’intermède, hormis John McCoy. Les solos de batterie (Thunderwood) et de claviers (Towns Toons) sont courts, efficaces et inventifs, tandis que celui de Janick Gers… aie aie aie , long, bruyant et ennuyeux, ce n’est vraiment pas un guitar-hero. On dirait plus un ado qui improvise dans sa chambre. Enfin, il fait du Gers on va dire, c’est presque aussi mauvais que les « impros » live d’Angus Young, faut le faire ! Heureusement, sur les chansons, il assure ce qu’il faut, avec un jeu plus proche de Ritchie Blackmore que ne l’était Bernie Tormé. Pour terminer, une reprise hyper originale, Helter Skelter des Beatles mais tellement bien reprise qu’on leur pardonne, aussi bruyante que les versions d’Aerosmith et de Mötley Crüe qui plus est ! Un live à réserver aux fans acharnés cependant puisque la qualité du son, limite bootleg, ne permet pas de rendre la découverte attractive pour les non-initiés, dommage car la set-list avait tout pour plaire.

Note : 3/5

To be informed of the latest articles, subscribe:
Comment on this post

We are social!

Recent posts